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vendredi 6 février 2015

Chasseuse de la nuit, tome 2 : Un pied dans la tombe

Auteur :  Jeaniene Frost

Nombre de pages : 459

Résumé : 

La demi-vampire Cat Crawfield est devenue agent spécial, engagée par le gouvernement pour débarrasser le monde de la racaille morte-vivante.
Elle n'a rien oublié de tout ce que Bones, son ex, lui a appris. Pourtant, lorsqu'elle se retrouve avec des tueurs aux trousses, elle est contrainte de faire de nouveau appel à lui. Les retrouvailles sont tumultueuses, et malgré tous ses efforts pour que leur relation demeure strictement professionnelle, Cat va découvrir que le désir ne meurt jamais... et que le ténébreux vampire compte bien souffler sur les braises encore chaudes.

Ce que j'en pense :

Encore une de ses sagas où j'ai adoré le premier tome, mais que je n'ai jamais pris le temps de lire la suite. Je n'ai jamais pris le temps de lire la suite, et comme cette année, ma résolution principale est de lire ses suites, je me suis enfin plongée dedans.

Ce deuxième tome se passe quatre ans plus tard, ce qui est assez bizarre au départ. Cat est devenu une chasseuse de Vampires pour le compte du gouvernement, et maintenant, elle a même une équipe ! Sauf que Bones n'est pas là.

Et ce n'est pas ces quatre années loin de lui qui l'ont aidé, car elle pense toujours à lui. Il ne l'a pas retrouvé enfin, il n'est pas venu la retrouver jusqu'au jour où la renommer de Cat va foutre un bordel monstre et que c'est Bones qui va venir l'aider à se sortir de là !

Lors d'une chasse, elle va rencontrer le créateur de Bones et pour lui, elle va le laisser partir, sauf que lui est cinglé et collectionneur. Cat est une rare, et même Unique et donc il la veut pour lui tout seul. À côté de cela, elle va avoir un contrat sur la tête par un homme mystérieux. Elle est donc dans la misère totale et heureusement que Bones va revenir.

Ce second a été très dévoré. Il est juste génial, plein de rebondissements, d'humour (les rencontres entre la mère de Cat et Bones sont justes épiques voir les quelques citations ci-dessous!), au final, il se lit quasi d'une traite si j'avais pu, je ne me serais jamais arrêté!

Donc, je vais conclure ici, car je n'ai pas envie de rentrer de détails. En gros, c'est juste un tome génial qui se dévore, on a tout ce que l'on a besoin, la fin, je ne sais pas où elle va mener donc j'ai très envie de lire la suite. J'aime de plus en plus cette saga donc quelques tomes vont sûrement passer pendant l'année.

Citation :

"— Espèce de sale animal ! se déchaîna-t-elle. J'ai prié chaque nuit dans l'espoir que vous soyez mort et eu train de pourrir en enfer !
—Maman! dis-je d'un ton sec.
Elle ne l'avait pas vu depuis quatre ans, mais cela n'avait visiblement pas atténué sa haine.
Bones haussa les épaules.
—Vous auriez dû prier plus fort. Le Tout-Puissant n'a pas dû vous entendre."


"— Comme si je croyais tout ce que vous me dites, rétorqua-t-elle. Ça rendrait service à tout le monde si vous vous plantiez un pieu dans le coeur et si vous disparaissiez pour de bon. Si vous l'aimiez vraiment, c'est ce que vous feriez.
Bones lui jeta un regard blasé et laissa couler. —Vous savez ce qu'il vous faudrait de toute urgence, Justina? Une bonne partie de jambes en l'air.
J'avalai précipitamment une gorgée de gin pour étouffer le rire qui s'apprêtait à jaillir de ma gorge malgré moi. Bon Dieu, c'était une pensée qui m'était venue un nombre incalculable de fois !
Elle émit un soupir outragé. Bones n'y prêta aucune attention.
— Ce n'est pas que je me porte volontaire, cela dit. Je me suis retiré de la prostitution dans les années 1700.
À ces mots, j'avalai de travers et le gin se retrouva brutalement aspiré dans mes poumons. Il ne venait tout de même pas d'avouer à ma mère son ancienne profession ! Doux Jésus, pensai-je, faites que j'aie mal entendu!
Mais ce n'était pas une hallucination, et Bones poursuivit.
— ... mais un ami à moi me doit une faveur et je pourrais le persuader de... Chaton, ça ne va pas ?
J'avais cessé de respirer au moment où il avait admis sans la moindre gêne son ancienne occupation. Si l'on ajoutait à cela le liquide coincé dans mes poumons, non, ça n'allait pas du tout.
Ma mère ne me prêta pas la moindre attention. Un torrent d'insultes jaillit de sa gorge.
— Espèce de sale sodomite dégénéré...
— C'est vraiment typique de votre comportement. Vous vous inquiétez plus de vous-même que de votre fille, satanée bonne femme ! Vous ne voyez pas qu'elle s'étouffe ?
Bones me tapait dans le dos pendant que je toussais pour expulser le gin de mes voies respiratoires. Lorsque enfin je retrouvai mon souffle, la première inspiration me brûla. Mes yeux étaient emplis de larmes, mais au moins je parvins à prendre une deuxième inspiration, douloureuse, puis une troisième.
Rassuré de me voir respirer de nouveau, Bones reprit la conversation là où ma mère l'avait arrêtée.
— « Sodomite » est incorrect, Justina. Je n'avais que des clientes, pas de clients. Je voulais clarifier ce point ; je n'aimerais pas que vous vous fassiez une fausse idée de moi. Bien sûr, si vous n'avez pas confiance en moi pour vous trouver un bon coup, je pense que Juan, le copain de votre fille, pourrait s'attaquer à la tâche délicate de..."


"—Vous n'avez pas un tuyau pour le tiercé ? ne pus-je m'empêcher de demander. Le gouvernement est très radin côté salaire.
—Tu vas la revendiquer comme membre de ta lignée ? demanda Mencheres à Bones, sans faire attention à moi. C'est pour cette raison que tu voulais me voir en secret ? Pour demander mon appui au cas où tu doives affronter Ian à son sujet ?
—Oui, dit Bones sans ciller.
Moi, de mon côté, je faisais tout mon possible pour ne pas lui lâcher : «Tu ne devrais pas déjà savoir tout ça, madame Soleil ? »
À ce moment précis, Mencheres me jeta un regard qui me mit mal à l'aise. La vache, je ne l'avais même pas dit à haute voix!
Bones soupira.
— Chaton, on dirait qu'il vaudrait mieux que je t'informe que Mencheres peut aussi lire dans les pensées des humains, et, à voir son expression, dans celles des hybrides également.
Oh, oh. Prise la main dans le sac."


Note :

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